Merci à Touléco pour cet entretien avec notre PDG Dominique Valentin, consacré à la généralisation du télétravail depuis la pandémie et à sa pérennisation.
Dominique Valentin, avez-vous observé des évolutions durant les deux périodes de confinement ?
L’évolution a été très nette. Il y a cinq ans, on ne recensait quasi aucun télétravailleur salarié, hormis quelques professions comme les commerciaux. Il n’était alors pas envisageable pour les entreprises de payer pour des bureaux hors de leurs locaux. Depuis deux ans, la donne a changé, on a observé une explosion du télétravail, notamment au sein d’entreprises de plus en plus nombreuses à se soucier des problématiques environnementales et des pollutions associées aux déplacements. Selon une enquête Odoxa réalisée au printemps dernier, 26 % des actifs d’Occitanie travaillent au moins partiellement en télétravail.
Les changements vous semblent-ils pérennes ?
Il faut bien sûr distinguer le travail à distance imposé par les conditions sanitaires et le télétravail organisé par les entreprises. Mais on peut estimer que cela va se maintenir même après le retour à une situation plus normale. La crise sanitaire a accéléré les réflexions sur le télétravail, qui sera pérenne à condition d’adopter de nouvelles règles, de nouveaux rituels adaptés à la distanciation.
Quel coût le « flex office » représente-t-il pour les entreprises ?
Là encore, le changement est en cours. Les entreprises prennent en compte la diminution des transports, certaines réduisent les surfaces de leurs locaux au profit du financement de bureaux pour leurs salariés à proximité des domiciles, souvent en les regroupant par cluster et par territoire. Pour sa part, Relais d’entreprises loue ses espaces entre 10 et 20 euros la journée, par poste de travail.
Propos recueillis par VR sur Touleco